La propagation de l’épidémie de coronavirus dans le  monde entier a provoqué un véritable effondrement des marchés boursiers pendant la première quinzaine de mars. En deux semaines, les principaux indices ont perdu le tiers de leur valeur. La forte reprise qui a suivi, de l’ordre de 15 % a été provoquée par l’entrée en scène  des gouvernements avec des plans de relance massifs (2000 Mds $ aus USA) et surtout des  banques centrales qui ont sorti enfin  l’artillerie lourde (après quelques timides interventions en début de mois) . Ces interventions ont permis d’effacer la moitié des pertes qui restent néanmoins spectaculaires., le S&P a perdu 12.5%, le DAX 18%, le CAC 17%, le Nikkei 10,5%, le Sensex indien 22,5% et le Bovespa brésilien 29,5% ! Un scénario similaire s’est produit sur les marchés obligataires où les cours des obligations corporate ont lourdement chuté : le high yield européen  perd 11%. Les obligations périphériques (et les françaises) ont vu leur taux brusquement remonter (Le 10 ans italien a dépassé les 2,65%) avant de se rebaisser suite à l’intervention de la BCE (après une 1ère  grosse erreur de communication de C Lagarde, sa nouvelle présidente). Même les obligations les plus sûres (USA, Allemagne) ont vécu un moment de stress autour du 18 mars, le bund remontant de 0.3% et le T bill de 0.70% à 1.25% avant de refluer vers les 0.60%. L’autre fait marquant a été l’effondrement du prix du pétrole qui est tombé à 20 dollars (-51%) suite à un désaccord profond entre l’Arabie et la Russie. Il valait 66 dollars début janvier ! Sur le marché des changes l’euro en dollars a progressé de 0,9%. Après une forte hausse initiale, le cours de l’once d’or s’est lui aussi stabilisé.